LegoⓇ Serious Play : une méthode ludique d’innovation collaborative

 

“On peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de conversation.”

Platon

Le jeu sérieux est un travail, précisément un travail agréable et stimulant, en tout cas une alternative intéressante aux réunions interminables et aux plans d’action qui restent au stade de la théorie. En effet, la créativité des membres de l’équipe ne demande qu’à s’épanouir autour de flux d’échanges qui aboutissent à des prises de décisions. Les méthodes de travail collaboratives et ludiques permettent la cohésion et la mobilisation intellectuelle des collaborateurs essentielles à la réussite d’un projet.

Comment créer un environnement de travail favorable à l’aboutissement des projets ? Comment insuffler une dynamique vertueuse à un collectif d’individus en charge d’une mission complexe ? La méthode LegoⓇ Serious Play (LSP) répond aux enjeux des entreprises à travers le jeu sérieux collaboratif, véritable catalyseur des processus de réflexion, de communication et d’innovation.

 

LegoⓇ Serious Play, qu’est-ce que c’est ?

LegoⓇ Serious Play est une méthode visant à faciliter la réflexion, la communication et la résolution de problèmes à trois niveaux : à l’échelle des individus, des équipes et des entreprises. À travers la construction de briques de LegoⓇ alignée à l’objectif d’un groupe, la méthode vise à stimuler la créativité de ce groupe d’individus pluridisciplinaires durant une animation délimitée par le temps et selon des règles leur assurant un cadre rassurant. Elle repose sur un langage commun et sur des aptitudes visuelles, auditives et manuelles.

Le LSP requiert le travail des mains pour manipuler les briques de LegoⓇ. En effet, les mains et les cellules cérébrales sont connectées à près de 80%. Ces connections combinent l’imagination et la rationalisation au service des actions. Construire avec les mains facilite alors la représentation concrète des idées, leur compréhension et la mémorisation des actions à travers la construction.

 

Image Lego Serious Play

 

Découvrez les bénéfices pratiques des ateliers Design Thinking avec CREAgile

Oui, le Design Thinking est populaire, et cela s'explique sans doute par son apparente simplicité d'application et son pragmatisme à toute épreuve. Comprendre le client, définir le problème, trouver la solution, prototyper la solution et la tester, voici les cinq étapes du processus. Un processus qui a son utilité pour tous les projets qui mobilisent des acteurs aux profils variés et une dimension créative dans l'approche. Mais comment mener un projet de conception avec des équipes composées de sensibilités différentes et des acteurs qui se connaissent à peine ? L’équipe CREAgile propose à ses clients des ateliers qui vont permettre de faire émerger des solutions co-construites par l’ensemble des parties prenantes. Pour répondre aux enjeux de ses clients, les facilitateurs de l’intelligence collective de CREAgile ont défini un fil rouge durant chaque animation collaborative : rendre simples les choses complexes !

 

Comprendre le Design Thinking à partir d’un cas concret

La méthodologie du Design Thinking est très largement inspirée des techniques de résolution de problèmes (CPS : Creative problem Solving) en double diamant. Ce processus de conception se visualise à travers deux losanges juxtaposés. Chaque losange représente successivement les phases d’un processus créatif : la pensée divergente (exploration des idées possibles) et la pensée convergente (sélection des idées prioritaires). Ces phases s’enchaînent et permettent d’aligner les acteurs concernés par l’expérience problématique, puis les faiseurs concernés par la fabrication de solutions testables.

Design Thinking schéma

Au sein d’un groupe de travail préalablement constitué, chaque collaborateur est confronté à un produit ou service de l’entreprise. Il relève tous les points négatifs ou positifs (problèmes à traiter ou satisfactions à renforcer) liés à son utilisation (du point de vue de l’utilisateur). Cette étape constitue une phase dense de partage, de collecte d’éléments, de challenge des expériences propres à chaque profil du groupe, tous différents les uns des autres.

Le Design Thinking fait débat : entre ceux qui crient sa mort et les fidèles adeptes, nous avons décidé de faire un bilan sur cette méthode qui divise.

 

Les atouts du processus de Design Thinking

 

L'origine et la définition du Design Thinking : une démarche d’innovation

 

Développé dans les années 80 à Stanford par Rolf Faste, le design thinking est un processus de co-créativité basé sur l’empathie avec l’utilisateur. Cette méthode se répand rapidement en Californie puis dans le monde et séduit de nombreux managers dans les années 90.

Son explosion s’explique par de profonds changements : l’expérience utilisateur est au coeur de l’économie, et ce phénomène est renforcé par la démocratisation du tertiaire et du digital.

Fini le temps des logiciels complexes aux milliers d’options, une bonne utilisation fait toute la différence dans un monde où la concurrence se trouve à deux clics, les consommateurs cherchant de la simplicité.

 

La promesse du Design Thinking : le Client au coeur du processus

 

Steve Jobs a très bien compris l’idée : mettre les utilisateurs au coeur du processus, vendre une expérience et un marketing centré sur le “Why”.

Dans ce contexte, le design thinking porte la promesse de concevoir et tester des expériences adaptées au client. Il permet de créer des synthèses entre les pensées logiques, analytiques et celles plus intuitives et créatives. D’où l'importance de travailler à plusieurs et combiner différents profils dans l’équipe.

 

design thinking map

source : http://thinkspace.csu.edu.au/

 

L’étude terrain est primordiale dans cette démarche, on ne se contente pas de faire des études quantitatives et qualitatives, on se met à la place de l’utilisateur. C’est aussi une logique de co-création, l’entreprise ne cloisonne pas ses équipes, au contraire, elle instaure une communication efficace et rapide et favorise la pluri-disciplinarité.

 

Les plus grands noms des entreprises du digital recourent à cette méthode : Wordpress, Google, Samsung, Facebook, Apple …

 

La forme prend le pas sur le fond, le design - le dessin à dessein - n’est plus considéré comme accessoire ou comme simple outil, il est utilisé pour créer une expérience exceptionnelle. C’est une grande source d’innovation. Avec l'arrivée massive des applications mobiles, l’ergonomie et le design deviennent primordiaux, car si l’utilisation n’est pas intuitive, l’utilisateur ne perd pas de temps à comprendre, il zappe.

 

Collaborer grâce au dessin : les apports de la facilitation graphique

 

On dit qu’un petit dessin vaut bien un long discours. Et si dessiner permettait de mieux articuler, comprendre et structurer un discours collectif ? C’est la promesse de la facilitation graphique. Comme son nom l’indique, cette technique de plus en plus plébiscitée par les entreprises en quête d’agilité rend plus facile de travailler et de réfléchir ensemble.

 

Utiliser le langage visuel pour collaborer

 

Dans le Ted Talk Le pouvoir du dessin : l’image en action, Roberta Faulhaber raconte que dans les années 1970 en Californie, David Sibbet a eu une intuition géniale. Grâce à ses amis architectes et designers, il s’est rendu compte que l’on pouvait réfléchir en dessinant sur les murs. Cela lui a permis de développer un langage visuel simple, métaphorique, qui permettait de mieux travailler et réfléchir ensemble. Les bases théoriques et pratiques d’un des courants majeurs de la facilitation graphique étaient posées.

 

 

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